Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 98 ) » Mes chers paroissiens, ,> Je vais, j'espère, recevoir du Seigneur, » par ses miséricordes, la récon1pense des tra· " vaux que j'ai soutenus et du zèle que j'ai •> exercé au milieu de vous, pour vous sou• » tenir dans la religion catholique. Je prie » Dieu de vous accorder à tous la grâce d'y » persévérer jusqu'à la fin , pour recevoir la " même couronne que je me flatte que sa clé– » mence daignera ne pas me refuser. Que le » sang que je vais verser puisse vous l'obte• » 11ir ! c'est ce que je ne cesserai de lui deman• » der, si j'ai le bonheur d'être du nombre de )) ses prédestinés. Je pardonn·e de bon cœor, » à l'exemple de n1on Sauveur, à tous ceux. '> qui peuvent être les auteurs de ma mort, • ou qui y auroie-nt .contribué de quelque )) n1anière que ce puisse être. Je laisse n1on » cher oncle , à qui je suis infiniment re• » connoissant et redevable , au n1ilieu d~ ,, vous ». ( C' étoit un invalide , bas - officier vétéran de cavalerie, qui avoit fixé son do– micile à Dan1pierre.) cc Consolez ce vieillard, 1> qui m'est si cher, et qu'il finisse ses jours » dans la paix avec vous. Je vous ai tou– )) jours dit, à l'exemple de saint Paul, q't~e e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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