Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 88) l\lonsicur l)ELAR-OCHE SAINT-ANDR~, prê.Lre, lwhita_nt les environs (le lVIontaigu; guillotiné à Nau- tcs, en 1793 ou 1/9tη A ' • , . ... ' ..t\ ·P1rr.s uue vie consaceee .tout e1Jl1er~. a ser- vir Je Seigneur et à .faire des be~lre1;1~, ce vé– nérable ecclésiastique av-0it .atteint l~ JC*Jgévité ]_a plus honoral)le; et la sainteté de· sa vie ré– pondoit d'avance du caractère de s~ 111ort. Qui n1ie~1x que lui .rn.érita de l';.ivoi.r dQ.uce et p.a.isiblc ., au se.in d'a.1nis q.ue ses exeu1;ples , .plus enco.nc ,que s.es leç~ons ., an,Î1'R0Îe11t à ·11~ar.cl1'er fidèle111ent dans les voies de la -v-ertu. La ·sien·ne avoit quelque chose de si charn1ant_, son ca– ractère étoit si parfait , qne le bon vieillard se voyoit béni, révéré, . extrên1e1nent chéri de tous ceux qui avoierit. te1lonheur de vivre dans · son intin1ité. Cornbieu, pendattt toute sa vie et jusque dans ses derniers jours, il a vérifié cet adage d'un écrivain anglois, t< qu'jl n 'ap– partient qci'à la vertu de rire., et que le vice 11e fait que grin1acer ». Voilà cepe11dan t fhon1 .. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=