Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 7· ) Joseph-·Marie Morel, ayant 111èr:1~e des rela– tions particulières avec sa pieuse fan1ille , _ à }leÎue avoit-il in1posé les 111aius à ce pieux or– <iinand, qu'il le jugea capable d'occuper la pJace de curé. d'office de la paroisse de Tré– hévan. l/année suivant~, placé vicaire de la }.,resnaye, il soutint, clans-~·étte seconde place, la réputation qu'il s'étoit acqµise dans la pre– n1ière, d'un prêtre éclairé, zélé, et assid,y. à toutes les fonctions én1iuentes du sacer– doce. A l'époque de la révolution, sa foi fut · e~posée à de terribles assauts; un exen1ple h • 'd • ' A l' d ien se u1sant ·, et surtout a son. age, ar eur qui l' eufla1111l.1oit pour travailler au salut des an1es, la douceur "e son car~ct.ère, 1'~1our qu'il portoit ~sa patrie, tout, s'il eût eu 111oins d'instruction, eût été propre à l'entr~îner d.aus le schis111e; n1ais, trop vertueux et trop h u111- ble pour oser con1pter sur ses foibles lun1iè– res, entouré de celles de ses supérieurs et de ses plus rec9n1111andahles confrères, il rejeta constan1n1ent le crin1inel sern1ent qui lui étoit , propose. ()bligé de se soustraire à la persécution, il passa en 1792 à l'île de Jersey, n1ais sans pou– voi r se détern1iuer à dérneurcr oisif dan~ le e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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