Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 83 ) den1andèrent quel étoit le no1nbre de ses en– funs : « Six, répondit-elle, quatre garçons et » deux filles. - Mais où sont vos garçons ~l ~ » Les trois aînés sont absens, reprit - elle, et » j'ignore où le quatrièrne se trouve en ce n10· J> ment. - Puisque vous avez des en fans én1i– ,, grés, répartirent ces én1issaires des tyrans, '> votre bien sera séquestré »; et ils se reti- , rerent. Mais l'intrus de Saint-Etienne-de-l\lontluc, paroisse où se . trouv<»t situé le château qy' elles habitoien~, n'étoit pas satisfrtit _, et travailla de tout son pouvoir à les faire condarnne~. Un de ses conftères, iutrus ainsi que Jui, et peut– être 111oins barbare, lui fit à sa n1anière ob– server que le père et la 111ère avoient assez vécu, i11ais qu'il fall~it laisser exister leurs filles. L_e 111onstre se contenta de répondre : ~c Mais il faudroit leur faire des pensions >'. Vers la fin de février, ou Jes fit sortie de la prison pour les conduire au tribuual. Trois témoins se présentèrent, et déclarèrent que les ... . accusées avoient été, le jour de la procession · des Jlogations , l'attendre auprès d'une haie, ajoutant une insigne calon1nie, qu'elles avoient. injurié l'intrus, et de plus, refusé l'aumône à e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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