Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 82 ) )> monde. Puisse le Seigneur n1'accorder la » grâce de faire une bonne 111ort ! Malheureu– » sen1ent je n1e trouve privé de tous les secours ».spirituels, et abandonné à n1oi-111ên1e dans » les derniers n1omens de ma vie. Quelle· '> cruelle position que la i11ienne ! n1ais elle ,, . n1'est co111n1une avec celle de bien d'autres » honnêtes personnes qui ont souffert la 111ort, » sans l'avoir 111éritée. Prie Dieu pour n1oi, » ma tendre et chère an1ie : j'espère que noua » serons réunis dans le ciel ; c'est là mon uni--• )) que espérance. Je t'en1brasse' 111a tendre » an1ie, et 111es chers enfans , pour la dernière » fais. Je désire qu'ils soient plus heureux que . . . ' . . . » i1101; · n1a1s J aperçois un triste aven1 r pour » eux. Que la Vôlonté de Dieu soit faite; je » ren1ets tout entre ses 111aius. 1\.dieu;. n1a chère » a1nie, adieu; pour la dernière fois, adieu ». I.Je 111atin du 11 janvier, Mlles. de la Billiais reçurent la lettre de leur père, 111ais n'osèrent d'abord la con1111uoiquer à Jeur n1ère, dési– r.ant prendre un peu de. ten1ps pour la prépa- 1·er à cet événe111ent si cruel. Quand elle eu fut instruite, une jauni~se sul)ite la saisit l~ nuit sui– vante. Quelques jours après, les agens .d~ l'au– torité se présentèrent au Bon-Pasteur, et lui e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=