Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 71 ) lion. Elle devint beaucoup plus rigouretise, sur ces 111!sérables navires qui furent cori1n1e les affreux ton1beaux de ces illustres co11fes– seurs. La douleur de n'y ,pouvoir plus célébrer les _ saints n1ystère~, l'étroit espace dans lequel tant de victimes étoient resserrées et con1n1e an1oncelécs, la fétidité de l'air, la n1ultitude d;iùsectes . ~lont on y étoit dévoré, tous les maux con1me réunis à la fois pour ne prolol_l– ger leur affreuse existence qu'en prolongeant leur cruelle agonie, ne purent arracher la plainte la plus légère à ses lèvres. Jan1ais, ni Je cal1ne .. parfait de son an1e, ni la sérénité de son front ne se dén1entirent; il assistoit, con– soloit, relevoit, rani111oit par ses paroles ses con1pagnons d'infortunes; écri voit er1 apôtre à. ··ses parens, à ses a111is; ren1plissoit, er1 . un i11ot, les fonctions d'une charité parfaite; et c'est le beau tén1oignage que rendoit depuis à sa Inén1oi.re l' ecclési~stique qui seul échappa à cette. épouvantable 11oyadc, à cc supplice .iuoui ,_dont, il faut le <lir~ à la gloire t1 u chris-1 ti~h1is11Je, toütes les .victin1cs rivalisèrent . de doHccur, de patience et de courage héroïque, avec 1\1. Douand, con1pagno11. (le leur n1ar– t_yre. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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