Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 69)' échoué! Con1bien n'eussent fait, au plus, que quelques pas dans la carrière laborieuse,· 111ais si essentielle du repentir ! Dans cet l1un1ble • exercice de son an1our pour les an1es, il trou- voit la portio11 de la journée ·]a n1ieux en1ployée selon lui. Ainsi s'écouloient paisiblement ses jours, faisant le bonheur de tout ce qui pou~ voit l'approcher, lorsque la révolution termina trop vite une vie consacrée tout entière à la sanctification de ses frères. M. Douand, aussi invariahlen1ent ~u111is à ses principes, qu'il se n1ontroit fidèle à re111- plir tous ses devoirs, refusa constamme11t le sern1ent schis111atique, et rougit des honneurs si profondéme11t avilissans qu'on eut le front de lui proposer comn1e le prix d'une défectio11 qui lui faisoit horreur. Conduit par une charité sulllin1e, il lui obéit, en préférant la prison, et dans la suite mê111e la n1ort, à l'exil. Un .frère, l'émule de toutes ses vertus, gouver– noit une des paroisse~ les plus n1arquantes d.u diocèse de N a11tes. Sa foi n' étoit pas n1oi ns .pure, n1ais l'idée d.e la prison le glaçoit d.'une terreur involontaire. Alors décidés ·à s'expa– trier l'nn et l'autre, ils })rirent. des passe• ports .pour l'Espagne. 1\lais, la veiHe du dé- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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