Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 68 ) rieur de sa maison ! Con1hien, dans la saison rigoureuse de l'hiver, il ain1oit à partager et ...# sa chan1bre et l'usage de son feu avec de jeunes étudians qu'il counoissoit studieux, an1is de leurs devoirs~ et manquant des comn1odités de la vie! Charité précieuse, et qui lui fournissoit l'heureuse occasion de parler de Dieu, de l'a– mabilité de son joug, du prix des vertus chré– tiennes, à <les cœurs avides del' entendre et de recueillir ses précieux conseils. Mais il fut une œuvre plus chère encore à son zèle, que toutes les autres : c'étoit l'instruction des pauvres filles dn bon Pasteur; il y co11sacroit Je reste du jour, depuis son dîner. Ren1pli, pour ces en fans dé– laissés, si n1éconnus, si méprisés des h<>1nn1es, aptès qu'ils ont été leurs lâches corrupteurs, d'une tendresse vraiment maternelle, il se ren.. doit auprès de ces foibles pénitentes, aux jours n1ên1es les plus rigoureux de l'année, les ani– moit ·toutes à la persévérance, soutenoit les fortes , relevoit les foibles, .appuyoit les chan• celantes, employoit tous les n1oyeus d'un zèle sage et discret, pour leur inspirer la patience, la résigna~iou, le courage. Sans sa hienfaisantè assistance, que de conversions enssent été n1an– quées, que d'autres eussent n1isérablemcnt e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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