Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 5 ) coups de pied; qu'll ~fontfort il reçut un souf– flet d'une fen1n1e; que J renvoyé du tribunal de. Rennes à celui de Saint-Brieuc., ou lui avoit lié les hr~s, inais avec ~ant de cruauté, que la chair surn1outoit ·les cordes et les couvrait. C'est ainsi qu'il traversa cette autre route de Cédron , pour gravir sur un nouveau Cal– vaire. Con1paroître devant les jnges de sang, y recevoir avec caln1e rarrêt de sa n1ort, ce fut l'ouvrage d'un n1ornent, niais qui lais~a d'adrn irables et délicieuses espérances dans l'an1e du généreux confess.~ur. Parvenu au terrne de ses terribles con1hats, il distribua aux prisonniers tout ce que ses bourreaux ne lui avoicnt pas arraché ; puis, avec des sentin1ens de joie, disons tout, d'une gaîté céleste, il s'arracha à ces dernier:.; tén1oins de ses souffrances , et, les la.issant profondén1ent édifiés, l'intrépide .. Androuet rnonta sur le théâtre de· sa gloire, sa tête ton1 ba sous le fer ho~11icide, et so.n ame s'euvola, sans doute> dans les ~ieu x. Stantes ante thronurn in con."f'<:cltt Agni, e l palnzœ in n·ia11ibus eorum. . A poc. vu. · e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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