Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 6t ) mission de continuer ses études. Il fit sa rhéto-– rique chez les pères de l'Oratoire de cette ville, et y montra à.e si rares talens, qu'il ne put ja– tnais persuader ·à son professeur qu'il com– mençait une pre111ière année d'un cours qu'on suppo~oit qu'il avoit renouvelé peut-être plus d'une fois. Ses humanités et son cours de phi-f losophic étant heurcusen1ent terminés, il entra al!- .sérninaire de Nantes, dirigé pa1 .. les prêtres de Saint-Sulpi.ce. Sous les yeux de ces non-– veaux n1aîtres, ·si dignes de toute leur renom– mée, ses talens prirent un nouvel essor, et sa tendre piété s~a11in1a d'une ferveur que chaque jour vit s'accroître. Dès la seconde anr1ée de sa théologie, il fut reçu bachelier; et dans ]a troi~ s.iè.Ine, liceucié de l'université <le Nantes. · Le pontife de cette ville, alors M. Mauclcrc de la Muzanchère, 0 sut apprécier le n1érite d'ut\ sujet aussi distingué. I}ar des instances réitérées auprès du premier pasteur de Saiut-Pol-de– Léon, il obtint la faveur de s'attacher son clio– césain, l'ordonna prêtre, le plaça vicaire dans la paroisse de l\lauves, et deux ans après lui confia le même en1ploi dans celle de Saiut– Clé111e.nt de Nantes, o·ù il den1enra sept aus: après ce dé~ai, il fut chargé de gouverner la e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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