Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 59) fcsseurs furent traînés au supplice au n1ilieu de barbares outrages: n1ais rien ne fut capable, ni de les intin1ider, ni d'altérer, de con1prin1er mên1e les élans sublin1es de leur foi : elle écla– ta, con1n1e ils se rendoient au théâtre de leur ·gloire; pendant la route, ils chantèrent d'abord le psaun1e Miserere, ensuite le Libera. Arrivés au chan1p fatal, M. J udic le bénit, et reçut ensuite le coup mortel, ainsi que le fidèle émule de son courage. Après les avoir fusillés, les soldats revenoient pâles et conster11és,- et un des ofliciers leur dit : « 1,out cela est à i11er~ " veille ; mais cependant, s'il y a un Dieu ?.•• >) Les osse1nens des deux confesseurs repo– soient près le calvaire, à côté de ceux d'une r multitude de royalistes qui périrent à la dé- route de Savenay. Depuis l'heureuse restau– ration de 1814 , ils ont été solennellen1ent exhumés et déposés dans le ci111ctière de cette . ville. lnjecerunt manus in opostolos, et posuerunt eos z .. n ~ustodùt. Act. v. Cœsls denuntiaverunt, 1le onznln& loquerenlur i·n no– mine Jesu. Act. v. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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