Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 58 ) n ·ce Jésus que vous adorez a des milliers >l d 'anges à sa disposition. Priez-le de s'inté– » resser à votre sort; il en enverra quelques·· 1> uns pour vous sauver. - 11 le peut., répli ... >l quèrent-ils; n1ais nous n'avons lu nulle part » qu'il le doive. Nous son1n1es contens d'avoir J> été trouvés dignes de souffrir pour lui. Nous J> ne lui den1andons qu'une chose, c'est qu'il " veuille bien soute~ir notre courage, et te » convertir. Tu vas nous envoyer à la 111ort, >> nous ne la craignons point : tu nous juges, )) n1ais Dieu aussi te jugera un jour». M. Orain étoit jeune, d'une stature noble– et grande, d' une physionon1ie fort agréable, ce qu'on appelle dans le n1onde un bel_ ho1n"ie. Des officiers républicains, soit pour lui tendre un piége, soit aussi pcut-êt re dans l 'intention de lui sauver la vie, lui firent, et à diverses reprises, les 1>lus vives instances, pour le déter– n1iner à accepter un grade dans l'armée. Le nouveau ~aurent regardoit Xiste, et fut iné– hranlah]e à rejeter l'odieuse proposition. A ~ toutes leurs poursuites, il se contenta de ré- pondre: u l\tion cœur est resté f-idèle, nies n1ains. • 0 ~' sont pures, JC mourrai pur )} . Conda1l1pés à per<lre la vie, les deux con- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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