Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 4 ) po11ssi<\re, jl dcn1~nda un peu d'eau, unique soulage1T1cnt qui lui fut accordé. Quelque confiance que nous aient inspirée les respectables narrateurs de ces affreux cl.étai)~, 11ous n'osons les présenter con1n1e ahsolu1neut authentiques. Il n'en est pas ainsi des faits que dépose en nos i11ains le respectable recteur de Plun1augat, ~1. ll. ll. I?leury, qui, de la n1ê1T1e paroisse, à peu près du i11ên1e âge que le pri– sonnier de Jésus-Christ, avec lequel il av oit con1n1encé, poursuivi et fini ses études, nous offre ainsi de précieux renscignen1cns; c~ est u11 a111i qui parle d'un an1i, qui reud hon1n1age à la conduite toujours édifiante, à la con- .science pure et quelquefois trop tin1orée de l'ancieu vicaire de sa paroisse. C'est ce térnoi n , d'un caractère si hautcn1ent et si parfaite1nent respectable, qui nous assure que toute la route qu'eut à traverser la sainte victî111e, fut térnoiu ti'abon1inables outra!:cs qu'on lui fit essuver ,· ~) ~ c'est lui qui nous dit en n1ontrant à l\l. An- drouet un· crucifix, qu'en lui disant : cc En1- » brasse-le donc) ton bon Dieu·», on lui eu assenoit sur Ja figH re des coups si violens, que les éclats de la croix eu sautoient; qu'on. l'accabloit de coups de plat de sabre et de e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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