Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 53·) tre111blant qu'ils ne se portas~ent à des excès-· contre les jacobins et les autorités du j,our, ils prièrent de concert le sage vicaire de haran– guer cette n1ultitude, et d'user de l'ascendant que, dans ces jours, encore si diffërens de~ nôtres, son caractère pou voit lui donner en~ vers elle, pour lui inspirer des sentin1ens da n1odératio11. et de charité. Personne n'était plus, capable de s' acq.uitter conve11able111ent de cette ~che honorable' qui: étoit si bien selon son cœu.r ; aussi s'en1pressa-t-il de la ren1p.lir avec ]e plus grand zèle, et dans la chaire chrétienne, ' .,' '•• I I • et partout. ou .sa p.resen.ce eto1t JDgee necessa1re. 01·ateur· ·p.lei.t1 de .se·ntin1ent, il conj~roit ces vaillans dé.fe.nseurs de la religion et de la 1110- ùarchic ., de ne pas souiller une si belle cause par: d'inutiles et d'odieux forfaits, d'écarter avec le plus .grand soin tout n1otif particulieu (le vengeance, et de se faire une douce habi– tude <.fonblier ou de pardonner. Au i1iilieu d'u,ne confusion générale, et qu'il ~ ero1t difficile de retracer au juste, le disciple tle l'Evangil-e n'eut pas toujours un succès par– fait; n1ais nous avoi1s droit d~avancer que ses exhortations pathétiques réussirer1t .à calrner la pren1i~re effervescence des esprits) qu'elles .en1- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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