Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 5o ) >> qu'ils s'occupent; et fuient l'oisiveté; qui e~t . » la mère de tous les vices. Qu'ils ne se 111êlent Jt des affaires que le i11oins qu'ils pourtonl. Je " voudrois 111' être occupé· à éloigner des pla• ' ' ces ceux qui les ren1plissent : on en sent l'J bien la raison. Qu'on passe sainte111ent les » din1anches et fètes; qu'on s'éloigne des lieux >) de plaisirs qui font la perte de l'an:ie; qu'on » ne s'engage p·oint à vendre des boissons : il » èst si difficile de se sauver dans un pareil " état. En un i11ot) faites une sincète péniten... ,, ce des péchés passés; ptenez une fern1e ré.... >> solution, et, soutenus de la grâce de Dieu, » qui ne vous n1anquera pas si vous lui restez » .fidèles; de ne jan1ais reton1her.r Fuyez les ~> n1auvaises con1pagnies; donnez--vous bon )>- exe1nple le$ uns aux autres; récitez vos priè.- • • J> r .es avec attention et ·an1our; a1outez-y vos )) actes de foi, d'espérance, de charité et de » contrition; vivez en chrétiens, et vous mour– » rez de n1ên1e; ne différez· pas votre conver– » sion à la n1ort. Que le 110111 de Dieu soit >' béni; que 111es péchés soient lavés dans mon » sang ». Un des pasteurs de Rennes, et qui par ses ve1~tus ho11ora son ministère, qu~ le ciel a de• e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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