Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 5tJ7 . ) » soient qu'11ne ·plaie, et une plaie toujours » sanglante, dont les douleurs, se renouvelant » à chaque n1on1ent, effrayoient tous ses frè~ » res. Pour lui, à peine y· pensoit - iJ. De5 » jambes enflées lui refusoient presque tout » service. Cepen.dant , personne ne s'en dou.;.. >1 toit. Au travail · particulièren1ent , il pa– >~ roissoit plus vigoureux ·que jamais. On eût » dit qu'à n1esure que le Seigneur l' éprouvoit » davantage par les in6rn1ités, il :reàoubloit » d' ai11our et de reconnoissance. Oh! la belle » an1e ! Non, je ne fini rois pas son éloge, si ii ce papier ne 111'avertissoit de me taire. 1,oos u n1es frères le regardent co111111e un saint., et » pour n1oi, je ne fais que répéter : Consu11h– » matus in brevi) explevit te1npora ·1nztlta ». Un ami du pieux -cénobite, et à qui cette lettre de don1 Jean-Baptiste avoit été adressée, écrivoit lui ~ mên1e sa pensée propre,, et la rend.oit en ces ter1nes, à M. Lemercier, vicaire du Pollet: <' A près un tel éloge et. un tahleau aussi » parlant de ses vertus, je 111e garderai bien :> de rien dire; je ne pourrois qu'en ternir le~ » couleurs : et les réflexions que je 111e per– » met.trois en toute autre circonstance, se- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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