Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 565) à nous de nous prosterner et d'adorer en si-· lence. L·e nouvel Antoine n'a point passé, con1n1e r ancien ' de ·Jongues années sous le joug volontaire d'une pénitence crucifiante. A peine quelques n1ois s'étoient-ils écoulés., que le Tout- Puissant, content sans·.doute d'une vie· courte en années, n1ais pleine devant celui qui ·p·èse les inontagn~s et ·les. collines , voulut couronner son· serviteur, en · l'appela11t à lui ·, le; 14 ·déce'ni.brè ·'. 1796. C'est encore Je pie'ux c·hef.des vertueux· cénobites qu'il convient-d'en– tendre s' énortcer sur cette n1ort bienheureuse. Il écrit de son désert , le 8 février I 797 : · :, :«Pour ce cher enfant de quarante-huit ans, » frère Augustin, nous faisons actuellen1ent » un service pour le repo~ _de son an1e. Quoi » donc! il est i11ort, il n'e$t plus au n1ilieu de »·nous, il ne nous laisse que de froids restes » qui n1e le rappellent à l'esprit à chaque ins– » tant, et n1' en font sans cesse regretter la » perte. Où est- il donc, cet ai111ahle frère , ">l ce vrai obéissant, ce véritable enfant dont » parle saint Jean Clyn1aque? Où est-il donc? )) Ah! saris doute, il est avec Dieu, je n'en " puis douter un n10111ent. Il s'y est rendu · ~~ par le vrai chemin q~1i y conduit tout e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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