Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième
( 502 ) Lulworth, 12 septembre 17rfi. (( Monsieur, »_Je ne puis vous faire connoître tout· le » prix que je fais _du novice- que vous n1'a-ç-ez » envoyé dans la personne de M; Auvray, >> vicaire d'Hotot, près Dieppe., et anëien ~ vicaÏi"c clu Pollet. » Un petit enfant d~ quarante-huit ans! ..... » depuis quinze à ~eize jours qu'il est parmi » nous, il est déj~ arrivé là où bien d'autres l> n'arrivent p;is dans tout l~ cours d.~ leur no– )) vici;it, Il n'a plus de volonté, plus de juge~ » ment, plus de désir- que d'aimer Je Sei– » gneur. Il n1'éton11e p;u~tout; car partout i.l ,, est fervent, obéiss~nt, hu1nble ,; il me pa-– » roît tous les jours plus ~in1~ble, et je ne » puis i11'en1pêcber d'adn1irer , dans cette ?> belle an1e, les effets de la grâce. I--1e lcnde~ » n1ain de son ·arrivée, il fut 1nis, contre n1on » usage ordinaire, à une épreuve où je ne » croyois pas qu'jl pût tenir. ~Je l'envoyai à )> l'nn d~s travaux les plus pénibles, pendant » la chaleur du jour; 'il n'y fnt pas deux heu– )} res, qne ses n1ains s'ét:nrchèrent et s'ensan– u g)antèrent de ioutes parts ; je fis sembla.nt de e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)
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