Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 500 ) n en son pouvoir, par les rigueurs d\i1~.e dure et » longue pénitence, les péchés des autres. Que >> je iuc félicite de J'ayoir connu, surtout de >' lui avoir facilité les n1oyens d'exéctiter plus » pron1 pternen t son pieux dessein. Il n1 'a pro-. >>._rnis <le ne 111'oublier jan1ais; je le regarde ,) co111111e un puissant protecteur pour moi » auprès Je Dieu. Que ses prières, par leur » ferveur, in' ob~ien nent grâce et n1iséricorde ... >l Priez Dien , non qu'il daigu~ agréer ; ·son » sacrifie~, nous n'avons plus de doute qu'il >1 ne l'ait eu pour agréable : la lettre ci-jointe » du prieur de la Trappe vous en convaincra >) parfaite1nent; niais qu'il ·veuille, par un sur– n croît de grâces, confir111cr en lui son ou– » vrage. Son exen1ple conda111ne hauteinent )J n1a L:ü.J1eté. Que je serois heureux si, con1n1e » lui, j'eusse répondu fidèlement aux pre– '> i11ières grâces! .. •4• Pour n1oi, quel con1pte )) à rendre an ·souverain juge ! Que cette ~ensée » n1'effraie ! Co111111e un autre A ugllstin, je J> VeUX et Ile V€UX pas. v·ou}oÎr inefficace, • ' ' vouloir c1ui a précipité et qui précipite ·des n· n1illiers d 'rrn1es dans l'enfer ! La grâce i11e )) con1bat ~ et je co.n1bats la grâce. Quelle vie– » to~re · désespéra11te, ·si ·elle .restoit de mon e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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