Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 499 ) . ' . . ' " . ~ntrepr1se, ecr1v1t. en ces termes a un an11 qui ignoroit à ce n1on1ent <1ue l\'1. Auvray eût d~jà quitté la inaison commune de Winchester : cet an1i, cet édifiant Lemercier, dont j'ai parlé plus haut, fut instruit de la rnanière suivante du départ de celui que son cœur révéroit si tendren1ent. «En écrivant au vertueux l\'.l. Au– )) vray, lui n1andoit-on, vous avez cru parler » à un aI}1i vivant enco1"'e dans ce 111onde; mais » il en est tout autren1ent. Vous vous êtes em– >> pressé de lui .témoigner la joie que vous eau– ' ' soit une nouvelle édifiante dont il vous avoit » fait part, et moi je suis bien aise àe me ré~ " jouir avec vous aujourd'hui du p:-i.rti que ce » saint an1i vient de prendre. Sans le savoir, . >J vous avez écrit à un fervent anachorète, et ~ vous recevrez cette uouvelle de la part d'un » pécheur qui sollicite instamn1ent vos prières.. )> La nouvelle ne vous surprendra pas, sans » doute. I ... a droiture et rin nocence de _cette · >> belle ame, qui ne vous ont pas été inconnues, . » ne peuvent que vous la confirn1er davantage. ~>·Ce n'est point un pécheur qui va faire .pé~i» tence pour lui-mê1ne, n1ais un juste qui, vi– )> vem.eut a.ffiigé des offenses cor11n1ises envers >l Dieu, va pleurer et expier, autant qu'il sera e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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