Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 49'8 ) f ervens religien.x. Dans ce5 ten1ps àè si grand~ epreuves pour l'église gallicane, près du château. de Lu},vorth >et sons la protection bienfaisante du propriétaire, feu l\f. WeldJ digne d'une éternelle n1én1oire par toutes ses vertus, et qui revit parfaiten1ent dans sa no1nbreuse et reli– gieuse fa1nille, florissoit un nomhreux n10- nastère des enfans de Rancé. La règle de ce célèbre réformateur ·y étoit observée avec au– tant, et j' au l'"OÎs pe·ut-être raisnn de dire avec plus de rigueur, que n'èn avoit n:iontré le ber– ceau de cet admirable institut, auprès de l\for– tagne, dans le diocèse de Séez. Cet établisse– ment' transferé récemn1ent de la terre qui fut si long-temps l'asile· hospitalier du clergé fra11- Çois, au lieu no111i11é l'Abhaye de Meilleraye, près Nantes, rappelle parmi nous ces étonna11s 1 modèles de pénitence, les successeurs des An– toine, des Pacôn1e et des Hilàt .. io·n. Privé du bonheur d;aller verser son sang pour la .foi dans le sein de son aveugl~ patrie, le saint ecclésiastiqne s'ensevelit daris le désert établi près I..Julworth. Il y avoit ·à peine passé quelques jour~, que le supJrieu.r reconnut le trésor que le ciel lie faisoît que, loi prêter; ce– lui qui avoit facilité la pieuse et courageuse e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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