Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 5 ) ten1ps, e:t, le 16 niai 1794, il se vit arrêté chez une pauvre fe1n1ne de la paroisse de Plun1au– gat, conduit au bourg de ce lieu, de li~ dans ]a paroisse de Saint-Jouan-de-l'Isle; puis ~1 Saiut-1\'.lcen. I.1 y con1parut, dit-on, devant un chef n1ilitaire, qualifié du titre absurde <le gé– néral sans-eu.lotte) essu~ya dans cette audience les plus sanglans outrages, et qui n'étoient .qu'une suite de ceux dont on l'avoit assailli avec fureur depuis rinstant où le confesseut de la toi s'étoit n1is en n1arche, On ajoute q~e l'on avoit furtivcn1ent introduit dans sa poche .... une confession générale présentant une liste . des forfaits les plus atroces; qu'~nsuite on le .fouilla; qu'on s 1 empara de cette pièceorduri~re, _et qu'on en fit publiquen1ènt la lecture. De res– pectables personnages déclarent qu'à 1"1onfort on le revêtit des habits sacerdotaux, et que dans cet état on le promena par toute la ville pour le donner en spectacle à une populace an1eutée ;· qu'à Plun1augàt ·on l'avoit traité de • • • '# .la n1anière la plus inhun1aine; qu'on l'y nt . . ' asseoir à une porte pour lui assener des _cou~s .d'un bréviaire sur la bouche; que, pour se ren~ clre de Rennes à Saint-Brieuc, il étoit attaché ..à la qu~~e. d'.un cheval, et que, aveuglé par ~r; • .:1. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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