Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 49 1 ) journées entières' et jusqu'au soir fort tard; au tribunal de la pénitence. Il donnoit des soins assidus et pleins d'une affection éclairée aux personnes jalouses d'atteindre à la perfection. Un de ses confrères, devenu dans ces derniers . ten1ps curé du Pollet, disoit naguères que s'il .se trouve encore de la piété dans cette pa– roisse, on le doit aux démarches et à l'activité des travaux de M. Auvray. Sous le titre de ·Catêclzis1ne renj orcé, il avoit établi, pour les ·grandes personnes , des instructions familières qu'il rendoit intéressantes pàr des explications simples et par de sages dialogues accon1n1odés .à la condition con1n1e aux besoins de ses au– diteurs. Un peuple non1breux assistoit régu– lièren1ent à ses discours. La pieuse femn1e dont il avoit reçu le jour, édifiée, n1ais en n1ên1e temps alarmée de ses travaux, se plaignoit à lui de leur excès., lui représentant qu'il y suc– comheroit. Pour toute réponse, l'hon1n1e de Dieu lui n1ontroit son crucifix. Beaucoup de mères chrétiennes lui avoient confié l' éduca– tion religieuse de leurs filles: en cultivant ces jeunes plantes, il 11e se contcntoit pas de leur enseigner la vertu, et s'efforçait de leur pro– curer le moyen d'être toujours occupées. u ·n e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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