Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième
·c 490 ) ~ours de philosophie et de théologie au sén11i– naire Saint-Nicaise de Rouen. Il étoit d'une édifiante exactitude à tous les exercices, ce qui détermina son supérieur à le charger du soin de· les annoncer par le son de la cloche. Avec les années s'étoient accrues toujours davantage sa ferveur, sa charité et son tendre ~évoue n1ent à la 11:1ère de Dieu ; ces qualités lui mé– ritèrent l'entrée da11s une congrégation. érigée en cette sainte n1aison à l'honneur de l\larie. Soigneux d'éviter toute société particulière, ·et surtout ces réunions secrètes, ces sortes de co– teries, si l'on peut en1ployer ce terme, qui lui sembloient une infraction criminelle à la rè– gle con1n1une, il faisoit tout pour anin1er les autres à cette ain1able et universelle bienveil– lance, par laquelle il se plaisoit tant à pré– venir tous ses con1pagnons d'études. Parvenu au ter111e de ses désirs par sa· pro- 1notion au sacerdoce, il fut envoyé comme vicaire à Guillen1écour, où il resta six ans. De là, rappelé à Dieppe par son ancien curé, dans sa paroisse natale, il y ren1plit les n1êmes fonctions, sur un plus grand théâtre. 1\rlaître de don11er beaucoup d'essor à son zèle ardent pour le salut des an1~s, il passoit souvent les e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)
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