Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 47 ) J> nie sont attachés, et qui, par cette raison, )) sont si chers à nto11 cœur. Je prie le Dieu >l des n1iséricordes de les conserver dans sa )) gr!ice; je les supplie de ne pas pleurer sur » n1oi, n1ais de pleurer sincère111ent sur leurs » péchés, de se souvenir de n1oi dans leurs >.> prières. Pour se consoler eux-n1ên1es, qu'ils » se représente11t que la vie de l'hon1111e n'est » que fun1ée qui disparoît au n1ên1e 111on1ent; n qu'il faut se quitter tôt ou tard; qu'enfin , » bienheureux sont ceux qui ve1·sent leur » sang pour celui qui est n1ort pour nous " tous. Ah! quelle grâce, quelle faveur! lîll » pécheur con1n1e n1oi mérite-t-il de so ufli·ir » pour le no1n de Jésus--Christ! 0 111011 Dieu, » ô mon ain1able Sauveur, vos n1iséricordes » envers n1oi n1e font verser un torrent de » lar111es. Pourquoi 11e vous ai-je pas n1ieu~ " servi? » Je prie qu'or1 se rappelle ce que j'ai tant » de fois répété. Qu'on souffre avec plus de .)) patience et de résignation à la volonté de >> Dieu les malheurs que l'on éprouve! Que >> J' on cesse enfin de inurn1urer, de s'i111- )) patienter, <le hlasphén1er, n1ên1e dans les )) cala111jtés que nos péchés seul~ 011t attiréei e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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