Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième
( 485 ) odeur de Jésus-Christ, reparoit dans les courts n1on1ens de relâche que .le génie ·du mal sem– ble acco1'de1 .. , et puis se dérobe encore de nouveau, pour éc~apper à la rage de ses en– nemis. « Mais c'est en vain, disoit-il, que je » differe : certainen1ent, et il le répétoit sept » jours avant ~e périr, certainement je serai » pris; ils sont trop acharnés : tout ce que je >l demande au Seigneur, c'est qu'il daig~e m'ac.. Jl corder la faveur d'être arrêté dans un charnp, " afin que je 11'aie pas la douleur de con1pro– » mettre personne. Je mourrai, oui, je mour.. >> rai content pour la foi catholique, s1 je péris >l de ~a main des révolutionnaires; et d'avance )l je leur pardonne n1a n1ort )) • Un matin qu'il se disposait. à célébrer les saints .mystères, il apprit qu'unè troupe de patriotes répandus autour de son asile, cher– choit la victin1e qui avoit jusqu'alors échap.-. pé à leur rage : cc Restez ici», dise·nt à l'hon1me de Dieu ses respectables hôtes." Mais, .soit la crainte de causer leur perte , soit une ins·pira– tion secrète qui le portoit au martyre, le saint prêtre sort de la n1aison. Deux jeunes gens; bien dignes l'un et l'autre que· l'on décerne· un iolennel hommage a leur mémoire, ·Jean-Ma+ e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)
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