Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 481 ) \rers· les plus grands dangers, se rappi·ocha âc son pays natal, exerçant dans tous les lieux ·où il passo1t, avec le plus gi.. and zèle, les fonc– tions ·de son saint tninistère. Muni de l'agré-.– h1ent des sl.1périeurs ecclésiastiques, il ne ces.;. soit de ran1encr au bercail les an1es égarées·. I~a ville de ·Dinan et ses envitons devin1~ent le théâtre de ses i1nmenses travaux et de ses cout· ses continuelles ' ne se montrant étranger· à aucuri~ fonction curiàle, vivant dans une bar– n1onie parfaite avec ces prêtres séculiers qµi, comme lui, ·avoient à porter fout Je poids du jour, et s'épuisaient à fortifier ]es vrais enfans d'~raël, destinés le plus souvent à verser pour eux tout le~1r sang. En 1 795, lorsque le feu de la persécution se rale11tit ùn moment, et qùe les églises furent rendues au culte catholique, les paroissiens dP- L·éhon àvoient perdu Jeut pasteur légitiri1e, Je pieux Jean .Aubry, décéd~ dans la maison d'arrêt de Saint-Brieuc, dès l'aurore de la révolution. Ils prièrent Je père Tournois de le ren1placer; et, du jour de J'As• cènsioh jusqu'à celui de I' A·ssomption inclusi• vcn1ent., il fut le père adoptif de ce troupeau délaissé . . Pendant ces trois mois, un peuplè inno1nbrable arrivoit de toutes patts à l .. éhon, III. 51 e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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