Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième
( 480 ) qu'anin1oit un généreux abandon à la divine Providence. Son exemple entraîna son ~poux, et tous les deux placèrent leur fils co111111e ex– terne au coliége de Dinan. Il y fi~ de bon·1~es, études. Fils plein de repect envers . ses· pa– rens, d'un bon exen1ple euvers tous ses con– disciples, universellen1ent estimé ·pour sa pié"" té, pour .son application, le pieux jeune hon1- nie avançoit en grâces et ·en beureuses dis– positions; lorsqu'il eut le · lnalheur d-e pe.r- . . ~re sa 111.ère, qui, . plus volo~1ti~rs , . et av.ec . plus de sacrifices qu~ son.- époux , . soute11oit leur fils dans ses études. A lors il 11' eut plus les n1oyens de pourvoir a sa ~ubsistance; 111ais' !p.~ns· se_ d~cou~ager; il je.ta les· yeu.x · su1' l'ordre ~~s disciples de saint François d'Assise., se sen– tit de l'attrait pour ce respectable inst1.tut ,:et ~ntra con1n1e novice au couvent des . pères ça_. pucins de Saint-Brieuc. ~ous les yeux de ces vénérables personnages, de bonne heure iJ se n1ontra et continua d' ètre un religieux édi– fiant. Ses supérieurs l'envoyèrent ensuite à la maison de Nantes, et il y soutint avec. ava11- tage sa bonne réputation . . Au con1mencernent de l'orage révolution– naire, il fut renvoyé de son couvent~,. et~ à tra– vers e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)
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