Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 476 ) » amis, que c'est dans ces dernierg n1omens )) de la vie que l'on sent tout le prix de la re– ,, ligion ~ C'est elle qui nous fait supporter ·)> avec résignation },€s persécutions auxquelles '> nous pouvons être exposés. Ne vous attristez .)) point sur lllOil état; }a seule chose que je » vous den1ande, c'est de ne pas m'oublier >> dans vos prières. Recon1nlandcz·n1oi, je vous >) prie~ à ceux qui n1'ont tén1oigné tant d'in– )> térêt. Cessez de vous alarmer sur .n1on sort: ) > la religion, pour la défen~e de laquelle je >> vais nlourir, doit vous fournir tous les moyens )) de consolation qui pourroient vous être né– >> cessaires . .L\ n1on exen1p1e, préparez-vous '> aussi à faire le sacrifice de votre vie pour le >} soutie11 de la foi, si les circonstances ·où )) vous pouvez vous trouver l'exigent. ·Q·uand » il s'agit de la religion, on ue doit jan1ais )) trahir. Souvenez-vous que Jésus-Christ 110U$ »> avertit que ceux qui rougiront de le con~ j) fesser devant les ho1nmes, il les désavouera H devant son père. Adieu, n1es chers parois– )) siens , ce sont les dernières parol~s que je )1 vous adresse ». Il écrivit deux autres lettres à des personnes auxquelles il vouloit i11arquer de la reconnoi~ e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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