Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième
( 475) ses der.nières volontés, consigné.es dans un tes~ tament olographe ; .parla de ses paroissiens dans ui;i vif a.tten.drissen1ent, .en songéant c1u'iJ alloit -les laisser orphelins~ l\1 1 . 1 -e. Loyand fo.n~ dant en larn1es à ces paroles, il lui en fit des reproches avec .un .sourjre gracieux, et réussit en quelque s.orte à la .consoler .de sa fin pro:"" chaine. A sept -h~~res du .n1atin, il .écrivit à ces fidèles, qui ne pouvoient .sortir cle son .cœur ni de sa mémoire, la -lettre suivante : <• De ma prison , ce ·' o mai t ).96, n .à sept heul·es du matin. » Er:ico1--e quelques :h.eures, mes chers .pa– » roissiens, et je .n'existerai plus; n1es plus >> gra_nds regrets sont de me séparer de vous. » Nos enne1nis com.muns ont cru qu'en frap~ » i>ant le pasteur ils disperseroient facilen1ent )> le troupeau; mais j'espère qu"il n'en sera » pas de 1nèn1e: j'espère que les principes de » religio11 do11t vous avez toujours fait p~ ..o– » fession, resteront gravés dans vos éœurs .; . " , » que mon sang, qui va etre verse 11our n1011 )> attachen1ent aux mê_mes .principes, 11e ser- • ,, .œ. • s » v1r.a <JU a_vous aHern11r. ouvenez-vous, mes e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)
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