Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

'( 464 )· purent garantir d'un penchant secret aux doc– trin.es nouvelles et n1ensongères. A l'aurore de la révolution, il la considéra con1me une réforn1e utile. Ainsi que tant d'autres, il _en devin~ l'adepte, i11ais avec une sorte de bonne foi. Il n'étoit pas encore éclairé sur la nature ·et.)'étendue <le ses devoirs, à l'époque où I'as- sen1hlée nationale prescrivit aux ecclésiasti– ques fonctionnaires publics la prestation du trop fan1eux sern1ent. Funeste influence des préjugés sur les têtes d'ailleurs les plus solides! M. Bernard se persuada que ce sern1ent étoit légitin1e, et qu'il seroit utile de Je faire, dans l'intérêt de la religion .. Ce pasteur, alors égaré, se trouvoit lié avec la respectable fan1~lle de Chazelle, placée· dans sa paroisse. Il y .soute– noit des discussions continuelles sur cette ma– tière. Sans doute qu'elles n'étoie11t pas de son côté fori approfondies; car, persévérant dans son illusion, il vint prendre congé de 1'1me. de _Chazelle, et Jui dit : « Madan1e, je ne vous )> reverrai plus, parce que je vais prêter ce n sern1ent qui vous déplait si fort ». De Thuret il se rendit à Rion1, jaloux de consulter sur sa dé1narche le curé de Saint– Amable, que nous nous abstiendrons de no111111er e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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