Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 4.61 ) l~ées. Dans ces ten1ps heureux, n1ais si courts; personne, autour de l'ho1n111e de Dieu, ne mouroit, sans avoir été 111 uni des secours de , l'Eglise; les 111ariages étoient réhabilités, les enfàns instruits des vérités du salut; des pa– roisses entières se trouvoient réconciliées avec Dieu. Avec quel zèle éclairé ne foudroya-t-il pas, avec quelle j U§te indignation ne rejeta– .t-il point les principes erronés · de plusieurs prêtres des cantons qu'il évangélisait, et qui sen1bloient préluder à ces lévites audacieux qui continuent, au berceau du dix-neuviè111e siè– cle, à opposer une poignée d'opiniâtres, à la voix et à l'autorité du chef de l'Église· et des • premiers pasteurs. . Le confesseur de Jésus-Christ joµissoit d'une paix profoude dans l'exercice de ses pénibles et augustes fonctions. Avec une activité tou– jours nouvelle, e~ dont l'unique but étoit la gloire du Très-Haut et la sancti6cation de ses frères, il ·les préparoit à remplir le devoir pascal, lorsque, au n1ilieu de ses courses, il fut rencontré par un détachement de la garde n1obile de Château-Gonthier, qui parcouroit le pays pour la levée des irnpôts.. Arrêté par ces hon1111es de sang, il fut cond.uit ·devant e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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