Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 4.60 ) pécheurs accablés sous le po~ds des ren1otds; et n1anquant de prêtres pour se procurer les secours religieux. Nous ne dirons pas s'il se prêtoit à une vaine illusion, mais du n1oins faisoit-elle, cette erreur réelle ou supposé·e, beaucoup d'honneur à sa religion et à ses sen- • t1mens. Dès l'époque de la pren1ière pacification entre les républic~ins et les royalistes , la France semble lui tendre les bras; il part pour cette patrie hicn-ain1ée, et arrive heureuse– n1ent à Sabl é , le 28 octobre 1 796 .. Il ne pou– voit s'établit~ dans sa paroisse, trop voisine de celle de Ballée, dont les 1nalheureux habitans avoient voué u11e haine in1placahle à tous les prêtres catholiques. Au 1 ~r. novembre, il se l'endit , pour exercer son zèle apostolique, à Chanteiné-Ménil et d.ans ' les paroisses voi– sii1es; le Seigneur répandit snr ses travaux des }Jénédictions abondantes. Nouveau Francois- ~ Xavier, il ne cessoit d'évangéliser, avec tin zèle et des peines incroyab~es, le chan1p du divin. Père de fan1ille. Rien ne le rehutoit; et, la n \lÎt con1111e le jour, il alloit, de n1aison enmai· son, de ferme en fcrn1c, de village en vi11age, chercher et ran1ener au bei 1 cail les brebis ég.a- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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