Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 452 ) entonné à haute voix le 1'"Te Dezan, reçut le <;:oup n1ortel, dans sa quarante-<leuxièn1e an– née. A l'instant où le glaive ton1ba, un cri . de douleur et cl'effroi s'éleva ùans toute l'as-~ sen1blée; chacun se retira, con1n1e frappé d'une cala111ité publique. On vit en ce jour les êtres les n1oins r~ljgieux reconnoître bau– ten1ent l'en1pire du christianis111e, et confes– ser que lui ~eul est capable d'inspirer de· tels senti1nens. A présent, disoit un hon.1n1e du 111onde, je crois qu'il y a des saints. J..Je corps ayant été inhun1é dans · le grand ci- 111etière de la porte de Mars, on ren1arqua soigneuseinent l'endroit.' dans rcspérance de lui donner un jour une sépulture plus hono• rable. Quelque~ fidèles s'empressèrent de re– cueillir du sang et (les dépouilles de ce tendre a111i de Dieu et des hon1n1es. Nous avons été · dépositaires de différens mén1Gircs sur la vie et sur la 111ort de ce saint pasteur. Celui qu'a dressé le res pectahle lVI. J .-N. · Loriquet, prêtre du diocèse de Rein1s, a guidé notre n1arche. Jl en est un autre à la fin (luquel se ti-·ouve une prière au serviteur de Dien, et que plusieurs de ses anciens paroissiens lui adressent, dit-on, tous e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=