Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième
( 449) .J » n1ais je vous laisse la grâce et la paix; je vous >J recon1mande à sa n1iséricorde. Le peu de " ten1ps qui ine reste, l'affluence du n1onde » qui vient nous visiter et nous den1ander nos n prières, n1 'empêchent de yous en dire da– >1 vantage. Adieu donc encore une fois, adieu. " Je suis, avec toute la tendresse pastorale » en Jésus-Christ, ~ Votre pasteur, l\'IusART n. S'étant retiré dans une chan1bre avec deux confrères et une autre personne, afin de s'unir en esprit au saint sacrifice qu'on ofl'roit pour lui dans la ville, il reçut la sainte con1n1union ed forn1e de viatique, et passa le reste de la matinée, soit à prier, soit à 1né<liter, soit à consoler les fidèles qui venaient lui demander la fav:eur de les bénir. Ses paroles, pleines d'une onction ~ivine, pénétro ient lès cœurs, et chan– geoient en allégresse le sentin1ent douloureux avec lequel on l'avoit abordé. Une personne pieuse disait, après l'avoir quitté, qu'elle ne pouvoit se lasser de conten1pler cette tête vé- 11érable qtti, dans quelques momens, alloit être çouronuée des n1ains de Jésus~Christ. A onze laeures et demie, 011 l'avertit que son heure 111. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)
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