Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 448 ) » tâché de vous enseigner par n1es instru~ctions »> et par n1es exen1ples. Den1eurez fermes dans » la foi de vos pères. Obéissez toujours à Diei1 '> plutôt qu'aux hon1mes. Dans quelques heu– » rcs, je paroîtrai au pied du trône de l'Eter– » nel : je vous recorr1n1anderai à sa n1iséri– » corde ; je le prierai d'avoir pitié de vous, et » de vous donner des pasteurs catholiques qui » soient selon son cœur. » Hier j'ai vu une épine de la couronne de n notre divin 1naître >> (relique détachée de la _couronne d' épi11es déposée pur saint [Jouis dans la Sainte-Chapelle de Paris), « aujourd'hui je >> verrai celui qui a été couronné crépines. Je » regarde ce jour con11ne le plus heureux de » n1a vie ; 111on sort n'est point à plaindre, il » est plutôt digne d'envie: ceux qui se trouvent » à plaindre, sont plutôt ceux qui restent . .Aussi » ce n'est point la 111ort.qui me. fait de la peine, ~ dest de vous abandonner, vous tous que . » j' ai1ne de toute la tendresse. de 111011 cœur; je » ne regrette la vie que par rappo_rt à vous : » je crois vous avoir fait tout le bien qui étoit » e11 mon pouvoir; n1on intention étoit de ~ continuer : j'ai fait toute n1a consolation de )) faire la vôtre. Aujourd'hui D~eu nous sépare, • » mais e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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