Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

(~ 45 ) aussi éclairé qu'infatigable. La bonté de son cœur, l'a1nabilité de son caractère, le firent chérir et bénir de tous les paroissiens. Au– jourd'hui n1ême ils ne parlent qu'avec un at ... tendrissen1en t sensible de leur ancien vicaire, et sa rnén1oire y est en vénération; ... .. Aux jours désastreux de Ja révolution, !tl. (;autier ne put se réso.udre à .. quitter le théâ– tre de son .z.èle et de ses pieux travaux. Se con– sacrant tout entier à la sanctification des ha– hitans de Bruz, il voulut rester avec eux pour les souteuir dans la foi , les consoler dans ces ten1ps de deuil et de lar111es, et leur ad1nînis– trer les sacre111ens. J a111ai.s les besoins des fi– .dèles ne le trouvèrent insensible. J_Je jour cor11111c la nuit, il s~im111oloit pour eux, 'luoi– que · le ten1ps des ténèbres fùt spéciale111ent çonsacré à ses çourses évangéliques. Pour ren– dre un juste hon1n1age à la vérité, nous de... vons dire (fUe ce jeune .apôtre ne co11nut d'au– tres dangers que ceux que la prudence ne lui pern1ettoit pas de braver, et rien ue con1pri- 1noit l'essor de son zèle·. rrelle fut consta1n– ~1ent sa conduite, jusqu'au 24 juin 1794, épo– que à laquelle le .Tout-Puissant voulut récon1- penser de pénibles fatigues soutenues avec tant e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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