Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 444) vaut le même tribunal. Rien n'altéra la tranqniJ.. lité de son an1e; il vit arriver avec joie le jour qui <lev.oit décider de son sort. Le n1ercre4.i g n1ars,' au soir, on lui apprit qu'il seroît jugé le len– deni.ain, et on ne lui dissimula point qu'il y avoit beaucoup à craindre. « Toute ma con– )}· fiance est en Dieu, répondit-il ; s'il permet )). qne je sois condamné, il 111e don11era les forces ll nécessaires pour faire généreusen1ent 111on :t> sacrifice ». f. se lenden1ain 111atin il recut la divine Eu- .;J , ·haristie' fut conduit' vers les dix heures, au •J. l ' d 't' d. l l d l'. t ,_. i ouna , s y e.en .1t avec e ca n1e e 1nno- t:~ ~. H.:e, et fut .écouté par le peuple avec des f d ,. , " d' b . in ~a·ques rappantes interet et appro at1on. J. (~~ juges , qui désiraient lui sauver la vie , fu– i~cnt.. tleux heures et demie aux opinions. Pen– •l :u.rt cc long intervalle, qu'o11 pourroit com- 1)a1,er à une cruelle agonie, ce saint prêtre ~:on~erva son sang froid . ordinaire, et ·cette pa r.\: 1.ue Dieu seul peut donner an juste dans la i;.-)f-, .. d.a.tiori. Il e11tretenoit les personnes qui fi:~· ~ dJ;.1. n·oient, avec autant de tranquillité que si f ; iD. H-:el~lt agité pour lui que Je plus léger În– ~{;~":·~L~ ~a cond t-in1nation étant df~cidée par l'in– ~ !.: ~ <. nce oe f hon1rne qui l'avoit injurié dès son e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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