Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 440 ) » irrité contre son peuple fidèle; s.es n1enaces » ne .seront pas éternelles. Il nous · châtie en »père, adorons-le, ain1ons-le, comn1e des » enfans soun1is. Ne le bénissons pas moins » lorsqu'il nous afflige, que lorsqu'il nous con– )) sole ; 11ous se111ons dans les larn1es, et nous » n1oissonnerons dans la joie ; si nous souf– )) frons avec Jésus-Christ, nous régnerons » avec lui. Pleins de cette espérance, prenons >) courage, 111es très-chères filles; Jésus-.Christ ).) nous traite con1.n1e ses a.n1is, ses favoris, ses » élus; co1n111e il traita ses apôtres, ses n1ar– >> tyrs et presque tous les saints. Je regarde )) 111011 état con1n1e la plus grande grâce >> qu'il puisse me faire. Re111erciez -le avec )) lllOÏ et con1111e n1oi. Priez pour ceux qui >> i11' ont fait tant de hien , en vo.ulant me f a_ire >> de la peine. Je leur pardonne de tout mon )) cœnr. Je prie le Seigneur de leur pardon– )) ner, et, s'il vetat n1e retirer de ce 111onde et )) n1e })lacer parn1i ses élus, co111111e je l'espère )j fer111en1ent, je les reco1u1nandcrai e~core :i> à sa ruiséricorde. Sonvenez-vous, chers e11- v faus, ines chers paroissiens, que notre sé-. ~) paration ne doit pas ètre longue; nous de– ~ vo11s tous nou~ i'éunir dan~ le ciel J si nous e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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