Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième
( 437 ) d~tahle les derniers jours de sa vie, qu'à peine. pouvoit-il suffire à la pieuse avidité que l'on avoit de le voir et de l'entendre. I.l se réj.ouis– soit de son sort avec les forts . dans la foi, ras– suroit les foibles, édifioit les uns et les autres par les paroles de grâce et de vérité que le Saint-Esprit i11ettoit sur ses lèvres; les cœurs les plus durs se trouvoient attendris; chacun se retiroit, péné.,ré d'une consolation toute divine : n1ais cette vénération universelle ne faisoit qu'accroître son hurnble n1odestie. On lisoit, sur sa physionon1ie et sur tous ses traits, à quel point il souffrait de s'entendre donn'r les titres de confesseur et de i11artyr de Jésus- Ch rist. - Alors il se trouvoit dans la prison une nou– velle victin1e de la proscription , l;ouis-Joseph d'.I~u-lVIontigny, né e11 1775, li Chayrange, près d' l\ reis- sur-Aube. :Nï Ja violence qu'on avoit e111ployée pour faire én1igrer cet infor– tuné jenne ho111n1e, ni la n1aladic qui ne lui perrnit de rentrer en I,rance qn ~après rexpi– rat ion d 11 tern1e fatal, ni trois années passées depuis au service de la répuhliqnc, ne pureut le ~onstraire l~ la ])arharîe d'uu des chef~ il u ;~1cohinisntf. ~ i~ t j} j)érit ft()US ]:t guillotine' le If e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)
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