Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 430 ) la même prison que lui, i1ous trace le· tableau suivant du caractère et de la conduite de so11 • an11. <t Entière1nent appuyé sur la Providence, le vertueux Musart n'a ja1nais rie11 voulu pos– séder au-delà du· strict nécessaire, se refusant constan1n1ent aux instantes i)rières qu'on lui faisoit d'accepter au inoius les secours dont les différens voyages qu'il étoit contraint de faire le n1ettoient à lieu d'avoir besoiD. Il ai– mait beaucoup la retraite, et n'en sortoit que pour s'employer au service de ses conf1.. ères ~ 1 u à d'autres œuvres de charité. Il leur a été fort utile, en particulier à Erfurt en Thuringe, où j'ai de111euré avec lui. Arrivé l'un des pre– miers dans .cette ville, il s'étoit concilié l' esti– me et l'amitié de tous les catholiques et n1ên1e des protestans, dont plusieurs le prièrent d'of– frir pour eux le saint sacrifice. » Il étoit continuellen1eut dévoré de l'a– mour de son trotrpeau, et n1éditoit depuis lo11g-ten1ps le proj'et de s'en retourner. Il s·a– dressa à son évêque, qui d'abofd le lui défen– dit, à cause de la pet'sécution qui régnoit alors; mais le zélé 1\Iusart fit tant d'instances, qeJ.'iJ obtint pern1issio11 de p~rtir, dès qq.e le caln1e e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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