Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 4 2 9 ) Dans une autre lettre écrite la n1ên1e an• née, le confesseur de Jésus-Christ 1nandoit à ' sa i11ere : « Sans avoir de provisions, je ne n1anque ,~J de rien, ni pour la nourriture, ni pour _l~ » vêten1ent : nous son1n1es reçus partout' avec » joie. Quaud 11ous pouvons séjourner libre– » n1ent dans u11 endroit pendant quelque » temps, nous fixons l'heure de 1rôtre. lever et )) de nos 111éditations, de nos lettres et de » nos entretiens. J 'ai le bonheur d'offrir le saint » sacrifice pour n1es chers paroissiens, et notre » unique douleur est de ne pouvoir le~ soula– - ger dans leurs peines. Je les ai sans cesse J) présens à l'esprit; je les porte 4ans n1on n cœur. Voici la prière que je (ais p~ur eux l> tous les jours à la sainte n1esse : Jétèz, ô )) mon Dieu, des regards de n1iséricoi,de ·sur n ce troupeau que vous n1'aviez confié; et, si l> votre justice l'exige, imn1olez le pasteur J> pour la conservation des brebis )) . Étant, l'année suivante,- repassé en Allen1a– gne_, il y séjourna jusqu'à la fin de son exil. M. Bâti, prêtre déporté <lu diocèse d e Rein1s, qui, après l'avoir accompagné dans son retour en Frauce, par.tagt'.a pendaut quelques jours e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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