Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième
( 4.28 ) » de vous. Il n'est rien que le bon peuple .. . 11 avec Jequel nous vivons ne fasse pour » s'efforcer de nous consoler; n1ais toutes leurs » attentions ne font que vous retracer plus . ' , . l> v1ven1ent a notre n1e1no1re, en i1ous rap.. » pelant la tendresse que vous aviez pour » nous, et les consolations que 11ous donnoit » votre piété : ce souvenir n1e fait éprouver · l) con1n1e un déchîren1ent de cœur qu'il se– » roit difficile de '7ous exprin1er; je n1e con– » sole cependant par la pensée que notre )> élo1gnen1ent n'aura rien di111inué de votre 1> piété ni de votre attachen1ent à la vraie · >' rcligi~n , et qu' eu retournant au n1ilieu » de vous, je n'aurai qu'à me glorifier de » votre fern1eté. Ce que je vous dis, je le » dis à tous; il n'est aucune de n1es brebis . . . , ' » qui ne soit tou1ours presente a mon cœur. » 0 portion chérie du troupeau de Jésus– » Christ, mes plus doux. n1on1ens sont ceux )) où je pense à vous! Eh! quand est-ce que )J je n'y pense pas { j'y pense le jour, j'y· )) pense la nuit, j'y pense en n1' éveillant, .-. et surtout an pied des saints autels, et en .ta y pen·sant, je suis souvent ~ttendr·i jus– ,. qu'aux larmes. ». e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)
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