Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième
( 4 2 1 ) .plusieurs fois à la pieuse fille q11i s'étoit con• sacrée à r éducation gratuite des enfans indi– gens de Son1n1e-Ves)e; et par elle il s'adressoit à tous ses paroissiens den1eurés catholiques. Le io janvier 1793, il lui mandoit: cc Quoi– » que je .ne vous aie point encore donné en » particulier de mes nouvelles, 1e crois, 111a » chère fille, que vous êtes instruite de 11100 " état et du soin paternel que le Seigneur >l prend de nous. 'Il seroit trop long de rap– » porter toutes les n1erveilles qu'il a faites » en notre faveur; vous en connoissez c4uel– » ques-unes, je n1e réserve à vous faire de )) viv€ voix le récit des autres; la consola– » t1on en sera plus sensible. Priez le Sei– » gneur <.l'avancer ce mon1ent si désirab.le; " en attendant~ que la paix et la 111iséricorde » soient avec vous toutes et avec notre trou– >) peau, <le la part de Jésus-Christ notre sau– » veur. C'est là le vœu le plus ardent de n1on )) cœur, et le vœu de tous les n·1on1ens; c'est » la grâce que je ne cesserai <le den1auder. » au Seigneur. 0 enfaus ch~ri~ de la sainte » Eglise, n'ayez ancnne jnquiétudc sur ce qui n nous regarde! Dien prend soin de nous, ~~ il ne nous manque que d'être au 111ilieu e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=