Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 426 ) le pressoit viven1ent un jour de pr~ter le sern1ent constitutionnel. t< Je le ferois, ré– » pondit-il avea paix, si la religion et ma » conscience n1e le permettaient .. - Vous as .. » pirez sans doute, répliqua lP- n1agistrat, d'.u11 n ton ironique, à la gloire dü n1artyre? - )) Je 11'en ~rois pas digne u, reprit l'hun1ble serviteur de Dieu. A l'époque du décret du 26 août i792, obligé d'abandonner sa paroisse et sa patrie; il assen1bla secrèten1ent à Châlons les catho.. litiues de Son1n1e- Vesle et de Poix , leur laiss~ par écrit des règles de conduite pour les di– riger pendant son absence, les exhorta puis– san11nent à souffrir avec courage et patience les épreuves auxquelles ils alloient être ex– posés, les en1hrassa avec tendresse, et se sépara d'eux en versant des larn1es. Parti le 10 septen1brc, n1uni d'un passe-port de dé~ portat!on , ce ne fut qu'à travers n1ille dan– gers qu'il parvint eu Alle111agne~ avec trois couf'rùres exilés ~1nsi (JUe lni. l_Ja n-1ên1c année il passa en I-.Iollande, et trouva tous les secours <Itl'il pouvoit cléhÎre1~, dans la charité et l'hu– n1auité des hahi tans , soit catholiques, soit protestans. Du lieu de sa retraite il écrivit e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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