Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

c 425 ) » ne voulez point n1e 1 e pern1ettre , je · rie » la dirai pas. Mais, meJsieurs, continua-t-il, » en s'adressant aux babitans, si vous avez » besoin de n1oi, je .suis toujours prêt à vous >~ obliger. - I-Iélas ! s'écria M. Musart en ' ' soupirant, dites plutôt, dites : Chassez, chas- 1> sez votre pasteur, je prendrai sa place». Bientôt en efl'et l'entrée de l'église lui fut interd.ite, et il se vit contraint à célébrer les saints n1ystères dans sa <J1an1bre. P~solu, n1algré toutes les persécutions qu'on lui sus– citoit, de n'abandonner jan1ais voloutaire- 111ent son troupeau, mais de continuer à Jui prodiguer tous les soins de son 111inistère, il s'y portoit avec tant de zèle) que ses atnis . le supplièrent de ne point aller au-devant d'une n1ort presque certaine .. « Il faut, ré– " pondit-il, obéir à Dieu plutôt qu'aux hom– ·» mes; n1on état n1e fait un devoir, dans J> ces ten1ps n1alheureux , de secourir les per– » sonnes qui sont restées fidèles, et je le )) ferai , dût - il n1'en coûter la vie ». Cette fer111eté ne se dén1cntit point, et le nouvel apôtre rendit tén1oignage à son Dieu con1n1e à sa foi, devant les puissances <le la terre. U11 des adn1inistrateurs cle son clépatten1ent e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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