Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 422 ) paroissant déterminés à exécuter leur d~sgeÎn pomicide, «Je ne 111e ferai pas trainer'>, re– prit I'hon1n1e de Dieu ; et en n1ême ten1ps il s'avance jusqu'au bord du précipice. Une démarche si in1prévue et si hardie décon• certe ces scélérats, qui sont com111e e11chaî– nés par une force supérieure ; et le curé passe traqquillen1ent au 111ilieu d'eux, et re– tourne à Son1n1e-Vesle.Depuiscette époque, jui11 1791, il n'eut plus la liberté <l'exercer à Poix aucune fonction de son 111inistère ; il co11tinua de le ren1plir dans l'autre église, oi1 quelques personnes tnal intentionnées lui causère11t des désagré1nens, et, par-là 1nê111e, devinrept qe toutes ses brebis celles qu'il sen1- hloit affectionner le plus. Dans ces ten1ps dé.– sastreux, son unique conso.Jation étoit cJ.e voir la partie s<iine de son troupeau rivaliser, avec Je pasteur, de courage et de générosité. Ces vertueuses filles, qui avoient fait sa joie dans des jours n1oins orageux, fais.oient alors le pren1ier objet de ~on édification ; ne soupirant qu'après le bonheur de répaudre leur sang pour la foi de leurs pères , ~Ues bravoien l tout, afin de conserver dans le cœur des 1ideles ee. dépôt d'un prix inestjn1able~ . e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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