Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

-(·4.. 20) fluence sur la plupart des paroissiens, et lé bon cqré vit Ja table du Seigneui· e11tourée d'une foule d'entre eux, non - seulement à Pâques, niais à toutes les fêtes solennelles de l'année. Il institua divers exerciccj de dévo– tion fusqu'alors inconnus dans ces pa1~oisses ,_ fonda plusieurs saluts, établit une confrérie du très-Saint-Sacren1ent, et une autre e11 · l'honneur de la sainte Vierge. Cette heureuse. révolution lui fit porter tous ses soins sur ré– ducation de la jeunesse. Pour la rendre gra– tuite dans ses ~eux paroisses, il donna quinze. cents francs, bâtit à Son1n1e-V esle ·une n1aiso11 qui devoit rester à perpétuité à la p€rsonne chargée de l'instruction des eufans, et choisit les deux pren1ières maîtresses de son établis– sement, parn1i les jeunes personnes de l'asso– ciation de l\larie. Cette école gratuite eut à Somn1e-V esle de pl us grands succès qu'à Poix, dont les n1alheureux hahitans, aussi constan1- ment insensibles aux })ienfaits de leur pas– teur, qu'ils· s'étoie11t montrés rebelles à ses avis, s'obstinèrent à rejeter les n1oyens d'ins.. truction qu'il leur offroit. Il 111éditoit encore l'établisseme11t d'une n1anufacture où les pau– vres des deux sexes devoient trouver, avec une e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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