Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 4 1 9 ) dnit à une portion congrue, il trouva, dans uue abnégation totale en vers lui-a1ên1e, des i~essources inconcevables pour les n1alheureux. Ses deux églises étoient dans un état de pau– vreté qui ôtoit au culte toute sa décence; il y remédia par une dépense de dix-huit ·cents francs, et mit tant d'ordre et de solennité dans la célébration des saints ni y stères, qu'on ac– couroit de toutes les paroiss.es circonvoisines jouir de l'édifiant spectacle que son zèle· avoit , , menage. Ce n'est. pas que ce digne ecclésiastique n'eût à surmonter de grands obt.aclcs, pour opérer le bien. Quelques habitans de Poix apportè– rent une résistance opiniâtre aux sages réfor.:... mes qu'il désirait de faire; mais, n'opposant que douceur aux invectives, que bienfaits auJt mauvais traiten1ens, il força ses plus furieux ennen1is, sinon à l'aimer, du n1oins à le res– pecter, et profita de cet ascendant pour dé..., truire plusieurs abus, et nota1nli1ent les danses. Beaucoup de jeunes personnes y renoncèrent entièren1ent, et for1nè·rent entre elles une asso– ciation de charité dont le but étoit la pratique des bonnes œuvres et la fréque11tation des sa– cren1e.ns . Leur;exemJ>le eut une heureuse i~· e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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