Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome troisième

( 4 1 7 ) et Ja prièr.e du soi.. tcrn1inoit ces édifiantes • occupa.t1ons. Quoique levé tle gra11cl n1atin, et couché fort tard, il trou voit le ten1ps trop court pour remplir à son souhait ses importans de– voirs, et vaquer à la prière autant qu'il l'eût désiré. Mais ne se tron1poit- il pas, puisc1ue sa vie étoit une prière contir1uelle. Il consa- • . ' l' . 1 . ' l . d croit a oraison. es pren11eres ieures u 1na- tin, ne passoit aucun jour sans célébrer •la sainte n1esse dans 1' une ou l'autre des deux: églises, donnoit près d'une heure à son action de grâces; l' après--111idi , il faisoit deux visites au, Saint-Sacre111ent, et là, voyant s'écouler ses plus doux inomens., il se délassoit de ses fa– fcigues, et puisoit de nouvelles forces pour re• tourner au travail. Rigide observateur de la résidence, à peine visitoit- il de ten1ps en temps deux ou trois de ~es plus vertueux con– frères. Dès que ses paroissiens étoient retenus au lit, son zèle n'avoit point de bornes, et plus d'une fois il exposa sa vie pour les visiter sur la couche de la douleur. Un jeune paroissien ·de Poix étoit dangereusen1ent n1al·ade. A o·nze heures clu soir, pendant l'hiver <le 1785; et lorsque '.la terre étoit couverta d'-une neige Ill. 27 r e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (3)

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